Développement d’une approche d’immunothérapie active du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) par une approche de thérapie cellulaire.

Développement d’une approche d’immunothérapie active du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) par une approche de thérapie cellulaire.

D'usage encore limité en clinique, l’immunothérapie active offre de nouvelles perspectives thérapeutiques en cancérologie, grâce à la caractérisation moléculaire d'antigènes tumoraux spécifiques et le développement de méthodes permettant de produire in vivo des lymphocytes T CD8 cytotoxiques qui reconnaissent ces antigènes.

Le développement d’une réponse immunitaire anti-tumorale induite à des fins thérapeutiques repose sur le postulat qu’il existe de nombreux antigènes tumoraux spécifiques capables d’être présentées de manière efficace aux effecteurs du système immunitaire incluant les lymphocytes T CD4, CD8 ou Natural Killer. L’identification des peptides cibles de la réponse anti-tumorale de lymphocytes T CD8+ cytotoxiques (CTL) a montré qu’ils sont issus de plusieurs types d’antigènes plus ou moins différents de protéines du soi.

Il peut s’agir de néoantigènes produits par mutation génique ou par transcription illicite dans la cellule tumorale ou d’antigènes de type « embryonnaire » non exprimés dans le tissu sain non cancéreux correspondant. Il peut également s’agir d’antigènes spécifiques de tissu pour lesquels il pourrait exister une rupture de tolérance dans une situation pathologique comme cela a été montré récemment pour des antigènes de mélanocyte.

Une approche par immunothérapie active pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) est encore à ce jour mal exploitée.

Les traitements actuels de ce cancer agressifs souvent métastatiques au diagnostic ne permettent pas d’envisager une régression tumorale prolongée et une guérison complète. Lorsque le diagnostic est porté, la chance de survie à 5 ans est extrêmement faible et est estimée à 5% des patients. De nouvelles approches par immunothérapie active offrent de nouvelles perspectives pour le traitement du NSCLC résistant aux traitements par chimiothérapie oui par les points de contrôles du système immunitaire.

L’objectif des recherches est d’optimiser in vitro et in vivo dans des modèles transrationnels murins une nouvelle approche d’immunothérapie active du NSCLC en utilisant des cellules pluripotentes induites. Ce qui permettra d’isoler ex vivo des CTL qui pourront secondairement être évalués in vitro puis in vivo pour leurs propriétés anti-tumorales dans une approche d’immunothérapie adoptive.

Unité Inserm U1310 - équipe modèles de cellules souches malignes et thérapeutiques